Remerciements

Mesdames, Mesdemoiselles, Mesdemoiseaux, Messieurs

Je tiens à vous prendre quelques secondes de lecture pour saluer et remercier mon éditeur, Jean-Basile Boutak, qui a fait un boulot fantastique, un véritable travail de professionnel.

Les auteurs ont toujours tendance à croire que leur texte ne subira que quelques légères transformations avant d’être publié. Ce n’est pas le cas. Le retour après correction peut être pour celui qui écrit un vrai bonheur ou son contraire. 

Jean-Basile Boutak a saigné mon texte ; pour rester dans les thèmes des tueurs en série, il est le Sweeney Todd des éditeurs. Il prend son rasoir et tranche dans le vif : beaucoup de sang partout. Mais lui, il ne tue pas.

Il est beaucoup plus vicieux, il laisse des pansements, on peut encore survivre, il n’achève jamais. Il faut se débrouiller pour se relever, faire nous même le point de compression pour arrêter l’hémorragie. Oui, Jean Basile laisse un vrai bordel derrière lui.

Puis, après moult tentatives pour arrêter cet horrible saignement, il revient à l’assaut avec son rasoir aiguisé.

Il tranche et tranche, encore et encore.

Que se passe-t-il à la fin ? On meurt ? Non… pire, on le remercie. Syndrome de Stockholm ? Non plus.

On est affaibli. On se dirige vers le miroir. On n’en croit pas nos yeux. On est magnifique. On se contemple. On se touche. On se reconnaît : on est là, ça ne fait aucun doute. Mais on est plus beau ; les imperfections de notre peau ont disparu. On respire un bon coup : on se sent mieux à l’intérieur, un organisme plus solide, plus fluide.

Pour conclure, merci Jean-Basile Boutak pour vos conseils, vos multiples corrections et votre patience. Merci aussi pour ce respect de l’auteur. Sans jamais le froisser, sans jamais lui ordonner la moindre modification, vous arrivez à transformer un texte bancal en quelque chose dont il peut être fier.

C’est en travaillant avec un éditeur qu’on se rend compte qu’il est indispensable à l’auteur.

Christopher Wobble