On ne présente plus Arsène Lupin, le personnage créé en 1907 par Maurice Leblanc. C'est un des plus grands héros de la littérature française. Or, comme tous les grands projets, rien ne laissait escompter un pareil succès. Inspiré par le gentleman cambrioleur Raffles de Ernest William Hornung, par les nouvelles d'Edgar Allan Poe, et par la vie réelle de Marius Jacob (pour ne citer que les principales influences), Arsène Lupin naît sous la forme de nouvelles en 1907, bientôt réunies pour former le premier recueil de ses truculentes et insolentes aventures, (...)
Critiques
La Belle France
Par Les Éditions de Londres, 25 février 2012 dans Critiques
La Belle France de Georges Darien est une entreprise de démolition. La démolition de la Belle Epoque. Lisez le, lisez notre billet si vous le souhaitez, mais découvrez ce qui constitue le plus grand, le plus virulent pamphlet de tous les temps ! Mais surtout, munissez-vous de votre combinaison bactériologique, Darien y règle son compte à tout le monde, tous les composants de cette société qu'il abhorre : riches, pauvres, scélérats, bourreaux, nationalistes, colonialistes, antisémites, grands bourgeois, petits bourgeois...Mais, à la différence de Céline qu'il (...)
De la terre à la lune
Par Les Éditions de Londres, 25 février 2012 dans Critiques
Les germanopratins n'aiment pas Jules Verne : aux Editions de Londres, nous ne nous privons pas de le dire, nous en éprouvons même un malin plaisir. Oui, De la terre à la lune, premier volume narrant une expédition lunaire avec trois hommes serrés dans un obus-capsule, est une œuvre unique. Oui, ses qualités littéraires ne sont peut être pas celles d'un Dumas, mais Verne écrit très bien. Mais surtout, c'est un visionnaire littéraire. Enfin, imaginer, avec ce niveau de détail et de précision, un vol habité sur la lune, cent quatre ans avant Apollo XI, (...)
Voyage en Orient, Tome 1
Par Les Éditions de Londres, 25 février 2012 dans Critiques
Le Voyage en Orient de Gérard de Nerval s'inscrit dans une tradition très romantique et 19ème siècle de voyages exotiques, vers l'Est de la Méditerranée. En partant pour un an vers la Grèce, Egypte, Liban, Turquie, il suit les traces de Lord Byron, Chateaubriand, et Lamartine. Mais ce qu'écrit Gérard de Nerval est évidemment unique; ce n'est pas un récit de voyage, ce n'est pas de la poésie « exotisante », c'est un récit de voyage poétique.
Le dernier jour d'un condamné
Par Les Éditions de Londres, 25 février 2012 dans Critiques
Le dernier jour d'un condamné est un roman de Victor Hugo écrit en 1829. Précédé d'une préface de 1832, Le dernier jour d'un condamné est un réquisitoire contre la peine de mort sans concessions, sans « oui, mais... » et autres non-sens communs. A vrai dire, le publier est un honneur, car il existe peu d'hommes qui possèdent la conscience morale de Victor Hugo. En 1829, être contre la peine de mort est quelque chose de radical, puisque le premier débat date de 1795. Il faudra encore attendre 152 ans pour que le voeu de Victor Hugo soit exaucé et (...)
Pourquoi j'ai volé
Par Les Éditions de Londres, 20 février 2012 dans Critiques
Pourquoi j'ai volé est un texte et une adresse de Marius Jacob au tribunal d'Amiens en 1905. C'est une confession perturbante pour notre socle moral social, un réquisitoire contre la société de l'époque, de la part de celui que l'on considérait comme un cambrioleur anarchiste dont la vie haute en couleurs, pour la petite histoire, fut l'une des sources d'inspiration de Maurice Leblanc, présent au procès, pour le personnage d'Arsène Lupin. Et il n'est nul besoin d'être voleur pour le lire !
Le Ventre de Paris
Par Les Éditions de Londres, 20 février 2012 dans Critiques
Le Ventre de Paris est un roman d'Emile Zola, le troisième de la série des Rougon-Macquart, et notre quatrième publication « Zolienne ». Ici, il s'agit d'une attaque en règle contre la petite bourgeoisie, sa minable mesquinerie, ses valeurs, corruption assez difforme des valeurs bourgeoises de rigueur au Second Empire. Le Ventre de Paris, c'est le roman des Halles, c'est aussi le célèbre mot de la fin : « Quels gredins que les honnêtes gens ! ». Un mot vraiment à méditer.
La Commune
Par Les Éditions de Londres, 20 février 2012 dans Critiques
La Commune est un texte politique de Kropotkine, probablement le pendant à une autre de nos publications, L'Etat, son rôle historique. Dans La Commune, d'ailleurs texte posthume, Kropotkine répond à ses détracteurs qui l'accusent d'être un réactionnaire, et de vouloir chercher une inspiration dépassée dans l'exemple des communes du Moyen-Âge. Kropoktine explique brillamment (comme toujours) qu'il n'en est rien. Bien au contraire, l'exemple des Communes du 12ème siècle, libres et indépendantes, montre que la société peut se passer (...)
De l'horrible danger de la lecture
Par Les Éditions de Londres, 20 février 2012 dans Critiques
De l'horrible danger de la lecture est un pamphlet de Voltaire qui se présente comme le pastiche d'un édit d'un certain Joussouf-Chéribi, mufti du Saint Empire Otttoman. Aux Editions de Londres, nous ne sommes pas peu fiers d'avoir mis la main sur ce texte méconnu. C'est une petite perle, sur laquelle nous nous sommes permis de greffer une liste des huit règles de l'histoire de l'écrit, exercice bien futile nous en convenons. Mais, De l'horrible danger de la lecture, c'est avant tout une satire de l'obscurantisme, et (...)
Les Grenouilles
Par Les Éditions de Londres, 20 février 2012 dans Critiques
Les Grenouilles d'Aristophane sont notre huitième publication des œuvres complètes du grand comique Grec. Cette fois-ci, Dionysios descend aux Enfers afin d'en faire revenir le plus grand Tragédien Grec de tous les temps. Une fois le fleuve de l'Enfer croassant du concert des Grenouilles franchi, Dionysios, vêtu de la peau de lion prêtée par Héraclès, subit quelques brimades de la part de quelques morts un peu aigris, puis le spectateur assiste à une formidable joute oratoire qui oppose Eschyle à Euripide. Une vraie pièce littéraire, pour ceux qui doutent (...)