Qatar :

nom propre ; exemples : le Qatar organisera la coupe du monde en 2022…peut être.

Le Qatar est un petit pays de deux millions d’habitants. Le Qatar aime beaucoup l’argent et la France. Comme en France il n’y a plus d’argent, le Qatar en investit, ce qui lui vaut les remerciements de la classe politique. Le Qatar achète à peu près tout en France, mais comme il serait un peu bizarre pour la France de tout vendre au Qatar la même année, puis de tout réinvestir en déficits de la sécurité sociale, allocations familiales, réparations de dégradations du mobilier urbain, subventions multiples, et de ne plus rien avoir pour le budget de l’année d’après, on a expliqué au Qatar qu’il serait bien qu’il étalonne les paiements sur la durée, en contrepartie de quoi les livraisons suivront.

Le Qatar rachète tout : clubs de foot, droit de diffusion, hôtels de luxe (Carlton, Royal Monceau, Hyatt Regency…), il prend des participations dans les fleurons industriels français (Total, LVMH, Lagardère..), dans des enseignes comme le Printemps. En quelques années, le Qatar accumule un formidable patrimoine immobilier en France, et grâce à un accord bilatéral datant de 2008 (Sarkozy, mais pas remis en question par Hollande), le Qatar bénéficie d’une exemption fiscale sur ses plus-values. Formidable, la corruption organisée depuis le sommet du pouvoir. Formidable, le petit pays qui sodomise (voir ce mot[Note_1]) les contribuables de notre beau pays démocratico-rectal.

Comme il souffre d’être un petit pays, il construit des tours gigantesques partout, même chez les autres (ex : le Shard à Londres), sauf en France où il rachète tout mais ne construit rien (les trente-cinq heures… pas folle la guêpe).

Et tout ça ne s’arrête pas à l’immobilier.

Quand le Qatar veut, le Qatar a.

Par exemple, la coupe du monde 2022. Une vraie aberration d’organiser la coupe du monde dans un petit pays où il n’y a pas d’eau. Mais c’est mal connaître le Qatar. Il arrose la planète entière (ce qui est franchement généreux, vu qu’il manque cruellement d’eau) : Blatter, Fifa, Zidane, et tous les autres ; et hop, il obtient la coupe du monde. Il lui faut importer de nombreux esclaves, pardon, travailleurs immigrés, afin de construire ces stades couverts où se tiendra la coupe du monde 2022 dans leur petit pays.

Signe d’islamophobie rampante, les bruits qui courent sur ce petit pays d’obédience wahhabite sont scandaleux. D’ailleurs, c’est Fabius qui l’a dit. Il a fait une enquête : contrairement à ce que disent les supporters de Bastia (les Corses, à la différence des Qataris, ne rachètent rien, mais coûtent à la France depuis deux cents ans), le Qatar sponsorise le PSG (voir ce mot[Note_2]) mais pas le terrorisme (voir ce mot[Note_3]). Alors, quelle est la logique industrielle qatarie, et surtout pourquoi la France ? Est-ce que la politique de relance de Hollande commencerait à porter ses fruits, ce qui échapperait au New York Times ou à The Economist, mais pas aux fins économistes qataris ?

Après avoir bien étudié la question, et fait le tour de tous les experts, voici la réponse. Oui, il y a une logique dans les investissements du Qatar. Mais, par racisme, par islamophobie, par haine des pays qui maltraitent les droits de l’homme, nous refusons de la voir, alors qu’elle est simple et n’a rien de machiavélique. Qu’est-ce que le Qatar ? Un petit pays sans eau, sans terrains de foot, avec du pétrole, et des tentes de bédouins.

Le Qatar rachète donc des hôtels de luxe et des beaux immeubles de luxe avec des appartements haussmanniens de luxe afin que les princes qataris puissent y recevoir leurs call-girls de luxe, après quoi, ils regardent les matchs de foot joués par les clubs qu’ils ont achetés sur des chaînes qui leur appartiennent grâce aux droits de diffusion qu’ils ont payés (à Lagardère par exemple), puis ils se promènent dans leurs voitures de luxe en laissant le moteur tourner (d’où l’investissement dans Total) pendant que leurs call-girls de luxe s’achètent des vêtements et des parfums de luxe (LVMH) dans leurs Department stores de luxe (Printemps), puis ils regagnent leurs appartements ou leurs hôtels de luxe, brutalisent leurs bonnes philippines et s’offrent ensuite une soirée avec leurs call-girls de luxe, après quoi ils regardent le PSG (voir ce mot[Note_4]) jouer, puis ils sortent dans leurs voitures de luxe et sont invités à l’Élysée avec leurs prostituées de luxe par Sarkozy ou Hollande.

Mais quid du financement du terrorisme et de l’État Islamique ? C’est évident : les Qataris n’aiment que l’ancien en France et le neuf ailleurs. Donc, les sites archéologiques irakiens, il faut les détruire, afin d’accélérer leurs plus values et de tout reconstruire flambant neuf grâce à leurs esclaves (ceux qui servent à la construction des stades de la coupe du monde) tout en regardant l’avancement des travaux en copulant avec leurs call girls de luxe, lesquelles ne s’intéressent pas au foot mais à Hermès et Vuitton.

D’accord, mais les terroristes, ça peut nuire aux intérêts de la France, et donc à la valeur de leur patrimoine ? C’est là que les analystes français sont une nouvelle fois pris en flagrant délit de racisme et d’islamophobie. C’est le contraire. Les Qataris n’ont jamais avalé que les jeunes de banlieue, incidemment fans du PSG, aient gâché les festivités qu’ils organisèrent au Trocadéro à l’occasion de la victoire de leur club. Quelques mois après les émeutes du Trocadéro en 2013, l’État Islamique apparaît sur la carte. En finançant l’État Islamique, non seulement les Qataris se débarrassent des vieilles pierres mésopotamiennes qui ne servent à rien, mais ils incitent les jeunes de banlieue les plus destructeurs à faire leurs valises pour la Syrie (valise, donc Vuitton ; avion, donc Total), après quoi, les Qataris peuvent faire leur promenade du soir sur l’esplanade du Trocadéro vide de ses éléments encombrants, en tenant le bras de leurs call-girls de luxe, avant de retourner dans leurs hôtels de luxe pour voir le PSG, tout en comptant les jours avant le début de la coupe du monde.

Quand le Qatar veut, le Qatar a.

C’est ça, le Qatar, le programme du Front National, avec du foot, des filles et du pétrole.

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