Notes

[Note 1] Le poème de la croisade albigeoise est écrit en provençal, il est donc peu probable qu’il ait été écrit par un clerc de Navarre.

[Note 2] La chanson d’Antioche était une épopée qui racontait la première croisade et la prise d’Antioche.

[Note 3] Carcasses : région de Carcassonne.

[Note 4] Le pape était alors Innocent III.

[Note 5] En 1204, le pape Innocent III nomme Arnaud Amaury, abbé de Cîteaux, légat chargé de réprimer l’hérésie cathare.

[Note 6] Dom Diégo, évêque d’Osma au Pays Basque, fut chargé d’aller prêcher les hérétiques.

[Note 7] Ceux de Bulgarie : il s’agit des Cathares dont l’origine pourrait être le Pope Bogomil de Bulgarie

[Note 8] Pierre II d’Aragon était le suzerain de plusieurs seigneurs du Languedoc.

[Note 9] C’est ce qu’avait déclaré l’évêque de Montpeyroux quand il avait voulu demander aux gens de Béziers de se soumettre.

[Note 10] Il s’agit d’Arnaud Amaury (ou Amalric). Il fut nommé légat par le pape en 1204 avec mission d’extirper l’hérésie cathare.

[Note 11] Le comte de Toulouse, Raymond VI, fut excommunié parce qu’il n’avait pas voulu lutter contre les hérétiques ni les routiers, anciens mercenaires qui commettaient des pillages des biens de l’église.

[Note 12] Il s’agit de Sancho VII, roi de Navarre.

[Note 13] Bataille de Las Navas de Tolosa en 1212 en Andalousie qui vit la victoire de la Castille, l’Aragon et leurs alliés contre Muhammad an Nasir.

[Note 14] Les indulgences : le Pape promet la rémission des péchés à tous ceux qui se feront Croisés.

[Note 15] Le nom d’hérétiques s’applique aux Cathares et le nom d’ensabbatés aux Vaudois.

[Note 16] Le roi Philippe Auguste avait refusé d’y participer lui-même, mais avait autorisé ses vassaux à le faire.

[Note 17] L’absoudre de l’excommunication qu’avait prononcée contre lui Pierre de Castelnau.

[Note 18] Raymond VI de Toulouse n’ayant pas pu s’entendre pour une défense commune avec son neveu Raymond-Roger Trencavel, vicomte de Béziers, se rallia à la Croisade.

[Note 19] L’auteur se plaint de la pingrerie des seigneurs de l’époque qui, contrairement à leurs prédécesseurs, sont plus prêts à admirer les jongleurs et autres montreurs que les troubadours.